Artefacts phéniciens (suite)
Découverte dans la nécropole de Can Pep den Curt (Ibiza), cette figurine en terre cuite a perdu sa tête. Son collier et sa jupe plissée permettent de définir qu’il s’agit d’une femme. Ses bras croisés dans une attitude profane indiquent qu’il ne s’agit pas d’une déesse, mais peut-être d’une statuette votive.
Ce fragment de figurine phénicienne en terre cuite date du IIIe siècle av. JC. L’on peut encore distinguer les yeux, le nez, les cheveux et les boucles d’oreille. De son bras gauche, le personnage tient un animal, peut-être une colombe. A droite, l’on discerne une torche. Certains veulent y reconnaître Tanit, alors que d’autres l’identifient à Déméter.
Ce scarabée phénicien en jaspe vert date du Ve siècle av. JC. Il est orné d’une représentation d’un guerrier nu, coiffé d’un casque, armé d’un bouclier et d’une lance. Il est entouré d’une bordure perlée. Bien que la sculpture soit d’assez mauvaise qualité, l’on peut y reconnaître Laran, la divinité étrusque de la guerre.
Datant du Ve siècle av. JC, ce scarabée phénicien porte la représentation d’un cartouche égyptien, dont le nom manque. L’on distingue le disque solaire aux ailes déployées en haut, deux uraei de chaque côté, et le signe de l’or en-dessous.
Cet askos phénicien en céramique représentant une colombe date de la fin du Ve siècle av. JC. Son corps cylindrique est supporté par trois pattes. Sa queue aplatie adopte une forme d’éventail. Sa tête allongée se termine par un bec pointu. L’anse est fixée entre le trou d’entrée et la base du cou. Il conserve encore sa décoration de lignes rouges imitant les plumes sur les flancs et la queue.
A suivre...
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