L'année 1793 (suite)

Les guerres de Vendée

Les massacres de Machecoul :

Le 11 mars 1793, des milliers de protestataires venus des communes voisines prennent Saint-Philbert-de-Grand-Lieu sans combat, avant de marcher sur Machecoul qui est prise d'assaut. Dans cette dernière ville, les insurgés du pays de Retz mettent en place un comité présidé par René Souchu, qui de mars à avril, fait fusiller 150 à 200 patriotes.

Elbée :

Plusieurs nobles de Vendée (Charrette, d’Elbée, Lescure, La Rochejaquelein) furent sollicités par les paysans révoltés pour prendre la tête de leur mouvement. Bien que se sentant peu concernés par ces insurgés, ils finirent par accepter de les diriger et donnèrent une coloration catholique et royaliste à ces émeutes populaires.

L'échec de l'offensive républicaine :

En avril, alors que les troupes républicaines tentent de rétablir l’ordre, le soulèvement gagne les Deux-Sèvres. Le 22 avril 1793, l’armée du général Berruyer est écrasée à Beaupréau, laissant plus de 1 000 prisonniers.

La Vendée militaire :

Peu centralisée, mal équipée et non permanente parce que composée majoritairement de paysans, l’armée vendéenne ne trouve son unité qu’après l’arrivée de soldats de métiers, déserteurs des forces républicaines. La constitution d’une cavalerie d’élite composée de nobles et de bourgeois va enfin lui permettre de connaître ses premières victoires.

Les premières victoires vendéennes :

En mai 1793, les armées vendéennes vont de victoire en victoire, au point de démoraliser leurs adversaires. Le général Quétineau capitule, ce qui lui vaudra d’être guillotiné quelques mois plus tard. La déroute est telle que des détachements prennent Chinon et Loudun sans combattre et que 4 cavaliers s’emparent de La Flèche à eux seuls.

A suivre...

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