Les préparatifs :
Après la diffusion du Manifeste de Brunswick qui promet des mesures de rétorsion radicales s’il est fait le moindre mal à la famille royale, les insurgés préparent longuement une nouvelle journée pour relancer la Révolution.
L'attaque du dix août :
N’ayant plus aucune considération pour le roi depuis la fuite à Varennes, le peuple inquiet par les défaites des armées françaises rend Louis XVI responsable du désastre, si bien qu’il réclame son abdication. Alors, quand les insurgés proposent un nouveau soulèvement, tout le monde se rue sur les Tuileries sans hésitation.
La famille royale à l'Assemblée :
Face à cette multitude enragée, les Gardes Nationaux ne peuvent résister à la pression. La famille royale s’enfuit à l’Assemblée qui la reçoit bien, avant de voter la déposition du roi sous la contrainte.
Commune insurrectionnelle de Paris :
A la suite de l'assaut du peuple sur les Tuileries, la Commune de Paris devint la Commune insurrectionnelle. Elle fit dissoudre le Parlement de Paris pour récupérer ses pouvoirs, puis obtint la création d’un tribunal extraordinaire pour juger les suspects et aida à la mise en place de la Terreur. Après la chute de Robespierre, elle fut supprimée.
Arrestation de la famille royale :
Le treize août 1792, la famille royale fut enfermée à la prison du Temple. Dans un premier temps, elle fut logée dans la petite tour, puis lorsque la grande fut aménagée, l’on transféra d’abord le roi et le dauphin dans l’appartement du deuxième étage. Un mois plus tard, la reine, sa fille et Mme Elizabeth, sœur du roi, furent installées dans l’appartement du troisième étage.
Danton :
Grand orateur de la Révolution, Danton fut l’une des figures éminentes du club des Jacobins. En août 1792, après la déclaration de la Patrie en danger, il s’efforça de rassembler toute la nation derrière l’Assemblée en déclarant : « il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France sera sauvée ! ».
A suivre...
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