Les Mayas (suite)

Pacbitun (fin)

Un crâne :

Les archéologues ont effectué une découverte macabre sur le site. Il s’agit de deux crânes humains, dont on a retiré la peau, puis que l’on a peint afin de les porter en pendentif autour du cou. Ils étaient dans la tombe d’un guerrier datant de l’an 900, ce qui laisse à penser que c’était les têtes des ennemis que le défunt avait tués.

Palenque

Reconstitution :

Située dans l’état du Chiapas au Mexique, la cité maya de Palenque est de taille moyenne, mais elle se distingue des villes comme Tikal ou Copán par son patrimoine architectural et sculptural. La zone mise au jour couvre 2,5 m², mais on estime qu’il s’agit d’à peine 10% de la superficie totale.

Vue aérienne :

Le nom maya de Palenque est « Lakam Ha » qui signifie « Grandes eaux » en référence aux nombreuses sources et cascades présentes dans la ville. Lors de la conquête espagnole au XVIe siècle, la cité était déjà abandonnée, mais l’endroit était connu des populations locales sous le nom de « Otulum » voulant dire « Terre des maisons fortes ». Un missionnaire traduisit le nom en espagnol, ce qui donna Palenque (fortification, palissade).

Vue d'ensemble :

Palenque fut fondée vers 100 av. JC. Il s’agissait alors d’un village agricole qui prospéra sur cette région fertile. La ville vit le jour au Ve siècle grâce à son premier roi, K’uk B’alam. Aux alentours de l’an 600, elle était assez grande pour devenir la capitale de la région de B’akaal. Jusqu’au IXe siècle, elle connut une histoire mouvementée.

Un relief :

A plusieurs reprises, Palenque s’allia avec Tikal afin de limiter l’expansion de Calakmul, le royaume du serpent. Elle connut des victoires qui lui assurèrent des périodes de prospérité, mais également des défaites qui jetèrent le désordre dans la cité. Au VIIIe siècle, alors que Palenque avait retrouvé toute sa splendeur, une série de défaites contre Tonina sonna le glas de son existence. Au XIe siècle, elle fut progressivement abandonnée.

A suivre...

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