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Cette statuette sculptée dans l'ivoire à l'effigie de Papposilène provient de Sidon. Papposilène était, selon la légende, le fils du dieu Pan et d'une ravissante nymphe. L'enfant fut élevé à Nysa, cité de Grèce antique, et il en devint roi. Il était connu pour sa grande sagesse, et c'est pourquoi le dieu Dionysos, jeune et turbulent, fut placé sous sa protection. Papposilène est donc associé au culte de Dionysos (Bacchus). Les sculpteurs Sidoniens l'ont représenté gros, jovial et chauve. La présence de cette figure mythologique grecque à Sidon est une preuve de l'hellénisation des cités phéniciennes.
Ce personnage se présente les bras collés au corps, brisé au bas de la poitrine ; le revers est plat. Le visage est sculpté avec soin. Ce n'est pas un portrait mais l'image d'un jeune homme idéalisé : un Kouros. Ces personnages inspirés de la statuaire égyptienne, représentés le pied gauche en avant, les bras au corps sont communs au VIème siècle av. J.-C. dans tout le monde grec et les îles de la Méditerranée orientale.
A Sidon, ces sarcophages reposaient dans des chambres funéraires voûtées aménagées au fond d'un puits de 18 pieds de profondeur, creusés dans du calcaire. Lorsque les fouilleurs atteignirent le fond du puits, ils scrutèrent les ténèbres avec leurs bougies et aperçurent un alignement d'hommes de marbre blanc.
Ce sarcophage est digne d'intérêt : sur un petit côté, un bateau sculpté en relief surmonte des vagues. Il fut nommé "Le Sarcophage au Navire". C'est une excellente représentation d'une galère phénicienne.
Découverte à Sidon, cette stèle funéraire phénicienne devait marquer l’emplacement de la sépulture d’un enfant.
A suivre...
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