Les temples :
Il n’y aurait rien de remarquable à Bonampak si un heureux concours de circonstance ne nous avait pas légué un trésor. Dans l’un des temples de son acropole, l’eau de pluie s’est infiltrée par le toit en traversant une couche de plâtre qu’elle a déposée ensuite sur les murs sous forme de carbonate de calcium, ce qui a contribué à préserver les peintures qui ornaient ce monument.

Les peintures :
Peu après la découverte de Bonampak, une équipe de l’institut Carnegie enduisit les murs de kérosène afin de rendre la couche de carbonate de calcium temporairement transparente. Cela leur permit de photographier les originaux en intégralité, tandis que des artistes réalisaient des doubles des peintures.

Reconstitution :
Datant de 790, les peintures de Bonampak se développent sur trois registres dépeignant, chacun, une scène différente. La première représente une cérémonie religieuse ; la seconde, une guerre victorieuse ; la troisième enfin, un sacrifice rituel accompli par la famille royale.

Un linteau :
Outre ses impressionnantes peintures murales, Bonampak offre également quelques bas-reliefs intéressants sur les linteaux des portes des différents temples de l’acropole. Ici, celui du temple IV.

Une sculpture :
Le site de Bonampak possédait également de grandes sculptures murales, dont il ne subsiste plus grand-chose aujourd’hui, malheureusement. Ici, le vestige d’une scène dont il manque la plus grande partie.

A suivre...
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