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La civilisation maya qui s’est développée en Amérique centrale a disparu à la suite de nombreux facteurs défavorables, dont le dernier est l’arrivée des Espagnols au XVIe siècle. La jungle a repris ses droits sur les cités abandonnées, dont le souvenir s’est perdu jusqu’à la fin du XVIIIe siècle où le roi d’Espagne organisa une expédition pour en retrouver les ruines. Les dessinateurs ont rapporté des illustrations arrangées au goût européen, voire carrément fantaisistes.
En 1839, un écrivain américain, John Lloyd Stephens, visita les villes mayas de Copán et Palenque, entre autres, en compagnie de l’architecte anglais, Frederick Catherwood, dont les dessins étaient plus rigoureux que ceux de ses prédécesseurs. Les ouvrages illustrés qu’ils publièrent provoquèrent la redécouverte de cette civilisation précolombienne majeure.
En 1865, Teobert Maler, un architecte ayant une formation d’ingénieur, accompagne le prince austro-hongrois Maximilien au Mexique, avec lequel il découvre le pays. Par la suite, il choisit de rester dans ce pays où il passe le reste de sa vie à photographier les ruines mayas.
L’aspect le plus frappant de la civilisation maya est son architecture dont la forme la plus emblématique est la pyramide à degrés. Au contraire de l’Egypte antique où ces monuments avaient une fonction funéraire, celles des Mayas étaient avant tout des temples construits le plus haut possible pour se rapprocher des dieux.
Le cœur des villes mayas est constitué par une vaste place autour de laquelle se concentrent les bâtiments officiels, temples, palais, stade, etc. L’orientation de ces monuments doit respecter la cosmogonie maya. Autour du centre s’élèvent les résidences des nobles et les temples mineurs, entourés, eux-mêmes, par les maisons du peuple. Les cités ne sont pas fortifiées avant le XVe siècle.
A suivre...
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