La Rome antique (suite)

L'aqueduc de Trajan

L’aqueduc de Trajan, inauguré en 109 de notre ère, est le dixième aqueduc de Rome. C’est le seul qui alimente en eau le Transtiberim (la rive droite du Tibre), puisque l’Aqua Alsietina transportait une eau non potable. Inauguré juste avant les thermes de Trajan, cet aqueduc devait également les approvisionner. Deux mois plus tard, la Naumachia Traiani (vaste bassin entouré de gradins pour la reconstitution de batailles navales) est achevée. Il est probable que l’aqueduc servait également à la remplir.

L'Aqua Alexandrina

En 226 de notre ère, l’empereur Alexandre Sévère fait agrandir les thermes de Néron qui deviennent plus gourmands en eau. Pour répondre à cette demande, il fait construire le dernier aqueduc de Rome : l’Aqua Alexandrina. Il est réparé une première fois entre le IIIe et le IVe siècle, puis à nouveau entre le Ve et le VIe siècle, enfin une dernière fois durant le VIIIe siècle.

L'arc de Marc Aurèle

Erigé au milieu du IIe siècle de notre ère, l’arc de Marc Aurèle enjambait le Clivus Argentarius, la rue qui menait du forum au Champ de Mars en passant au pied de l’Arx. Il fut édifié pour commémorer la victoire de Marc Aurèle sur les Germains et les Sarmates en l’an 176. Le monument a aujourd’hui disparu, mais onze des reliefs qui l’ornaient nous sont parvenus, dont huit ont été réutilisés dans la décoration de l’arc de Constantin.

L'arc de Constantin

Dernier arc de triomphe à être élevé à Rome, l’arc de Constantin inauguré le 25 juillet 315 se distingue par son utilisation systématique de réemplois de monuments antérieurs. Il s’élève sur l’ancienne route des triomphes, entre le Colisée et le Palatin. Au Moyen-âge, il fut incorporé dans une des forteresses familiales de Rome. Ce n’est que dans les années 1990 qu’on entreprit de le restaurer pour la première fois.

L'arc de Janus

L’Arc de Janus n’est pas un arc de triomphe, mais un tétrapyle (un monument à quatre portes). Construit sous Constance II, ou peut-être Constantin, il se dresse en bordure du forum Boarium, l’ancien marché aux bestiaux, auquel il servait d’entrée. Revêtu de blocs de marbre de réemploi, il possédait un couronnement en forme de pyramide également recouvert de marbre, mais celui-ci fut démoli en 1827 en fonction de l’idée erronée qu’il ne faisait pas partie du monument initial.

A suivre...

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