Artefacts du Xe siècle (suite)

Un bijou

Ce bijou en or appartient à la culture Zenu originaire des Caraïbes. Il s’agit d’un ornement de nez fabriqué avec la technique de la cire perdue. Sa taille exceptionnelle et sa décoration compliquée prouvent qu’il appartenait à un haut dignitaire ou un roi.

Une stèle

Cette stèle découverte à Nishapur (Iran) a été dressée en l’honneur d’un commerçant cultivé et ascétique, qui est décédé de mort violente, mais l’on ignore comment. Elle est presque entière et couverte de caractères islamiques.

Un panneau

Fabriqué en Italie du sud au Xe siècle, ce panneau en marbre appartient à une paire qui était placée dans l’ancienne cathédrale de Sorrento pour séparer le chœur du reste de l’église. Ces deux griffons, composés d’un corps de lion avec une tête et des ailes d’aigle, sont occupés à boire dans un pot. Ce motif fréquent dans le contexte chrétien de l’époque était dérivé de ceux imprimés sur les textiles importés d’Orient.

Un mini sanctuaire

Fabriqué en Inde, cet objet en cuivre représente un sanctuaire brahmane miniature. Un dieu différent est sculpté sur ses quatre faces. D’abord Vishnou, puis à sa gauche Parvati, la parèdre de Shiva. Sur la face opposée à Vishnou se trouve Surya, le dieu soleil, enfin sur la dernière devant nous est représenté Ganesh, le dieu à tête d’éléphant, en train de danser.

Un support

Fabriqué à Byzance, ce bâtiment en miniature est un support pour ranger des croix. Sur le dessus, les quatre bras d’égale longueur et la poignée en forme de dôme reproduisent l’apparence des églises byzantines de cette époque.

Une statuette

Fabriqué en Inde, cette statuette représente les dieux Shiva et Parvati sous des formes différentes de leurs apparitions habituelles. Ici, Shiva symbolise Maheshvara, le dieu suprême, et Parvati est Uma, la fille d’Himavan, le roi de la montagne. Dans cette incarnation, la déesse s’efforce d’accomplir des actions méritoires afin d’épouser Shiva.

Une boîte

Cette boîte byzantine en argent recouverte d’émail cloisonné était conçue pour contenir des reliques. Sur le couvercle est représenté le Christ sur la croix, portant la tunique sans manches qui apparaît sur les images de cette époque. Sa posture, le soleil et la lune de chaque côté de sa tête, ainsi que les fleurs à la base de la croix symbolisent sa victoire sur la mort. A ses pieds, Saint Jean et la Vierge sont en deuil.

Une stèle

Fabriquée en Egypte, cette stèle funéraire est gravée sur ses deux faces. L’une porte une inscription en caractères kufiques datant de la période fatimide au Xe siècle, tandis que l’autre affiche une inscription dans une écriture plus arrondie, décorée d’une arche sur colonnes avec des rosettes et une lampe suspendue au sommet. Cette stèle en marbre a été retournée, puis réutilisée plus de deux siècles après sa fabrication.

Un bijou

Fabriqué en Colombie, cet ornement de nez en or est un classique de la culture Quimbaya. Cette civilisation était renommée pour ses objets en or fabriqués avec la technique de la cire perdue. Ils ne s’arrêtaient pas aux bijoux, mais créaient également des coffrets adoptant une forme humaine.

Un panneau

Fabriqué à Constantinople, ce panneau décoratif en marbre est un exemplaire courant que l’on plaçait au bas des murs ou sous les fenêtres. Comme ces panneaux étaient exportés un peu partout, l’on en trouve dans beaucoup d’églises italiennes, surtout autour de Venise où l’on copiait les sculptures byzantines.

A suivre...

Vos commentaires sont les bienvenus 😃