Le talus :
Le talus qui entoure la cité royale a durablement marqué le tracé de la périphérie des trois tells, caractérisé par une forte pente. Ici, la pente orientale de la Ville Royale, dominant un vallon creusé par la rivière à une époque antérieure. Une seule porte de la ville a été localisée et fouillée sur ce flanc.
La porte orientale :
La porte orientale est placée au sommet du talus, accessible par une rampe. C’était une construction rectangulaire de 35,50 m sur 18,80 m, dont seule la moitié sud est partiellement conservée. La rampe en briques crues qui y montait a formé un renflement encore visible sur la pente et dans le vallon.
Le propylée :
Le propylée s’élevait sur le bord du tell de la Ville Royale, face à celui du palais. Il constituait un passage obligé pour pénétrer dans la cité. Le bâtiment carré de 24 m de côté comporte un espace central constitué de deux salles barlongues accolées, encadrées de quatre petites pièces sur les côtés. Il s’ouvre sur deux portiques opposés à deux colonnes, flanqués de tours d’angle.
Les bases des quatre colonnes des portiques sont constituées d’une plinthe carrée à deux degrés. Le fût atteignait 12 m de haut, mais comme le chapiteau, il devait être en bois puisque aucun fragment de pierre n’a été retrouvé. Cet emploi de matériaux mixtes est commun à l’ensemble des constructions achéménides de Suse, à l’exception de l’Apadana.
A l’intérieur, les deux salles accolées mesurant 12,80 m par 4,70 m devaient être voûtées. Les parois contenaient des niches à retraits successifs, une caractéristique rare dans l’architecture achéménide. L’on n’a pas trouvé trace de décors tels peintures ou briques glaçurées, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y en avait pas.
A suivre...
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