Les Mayas (suite)

Naj Tunich (fin)

Les peintures :

De nombreuses activités rituelles eurent lieu dans la grotte, telles que des saignées ou des sacrifices. Des inscriptions commémorent la visite de plusieurs souverains de cités parfois lointaines. En 1988, les archéologues découvrirent de nouvelles galeries décorées. Mais en 1989, la grotte fut victime d’un acte de vandalisme qui détruisit 23 œuvres d’art.

Nakbe

Reconstitution :

Fondée vers 1 400 av. JC, la cité maya de Nakbe est proche d’El Mirador au Guatemala, avec laquelle elle avait établi des liens commerciaux. Le site fut découvert en 1930 grâce à des photos aériennes, mais les premières fouilles archéologiques sérieuses furent entreprises dans les années 1980.

Un palais :

Vers 1 200 av. JC, les modestes villages formant la première cité de Nakbe furent arasés, puis mis à niveau afin de servir de plateforme pour des bâtiments plus larges. Ces plateformes furent rehaussées, certaines atteignant 18 m de haut, puis l’on y construisit les structures monumentales que nous connaissons. La ville est divisée en trois groupes, dont celui de l’est et celui de l’ouest datent de la première phase de construction. Le troisième fut érigé au 1^er siècle de notre ère.

Le terrain de pelote :

Nakbe était un centre commercial de grande importance. Il importait des coquillages, du jade et de l’obsidienne qu’il redistribuait aux cités alentours avec un fort bénéfice tellement la demande pour ces objets était forte. C’est grâce à ces richesses que les habitants de Nakbe purent construire de tels monuments. Ici, une vue du jeu de pelote sacrée, qui fut construit en trois phases successives.

Le calcaire :

Nakbe possédait une carrière de calcaire qu’elle exploitait pour ériger ses monuments, mais également pour en faire le négoce. Durant les fouilles, les archéologues ont découvert 23 outils différents qui étaient utilisés pour extraire les pierres et les tailler.

A suivre...

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