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Malgré la défense du roi, Gerbert d’Aurillac, dont la nomination comme évêque de Reims est contestée par le pape Jean XV, se rend au concile de Mouzon en juin 995. En présence du comte Godefroid de Verdun, il comparaît devant l’archevêque de Trèves, les évêques Haymon de Verdun, Notger de Liège et Sigefroi de Münster. Il est suspendu de ses fonctions dans l’attente de l’ouverture du concile de Reims fixé au 1er juillet.
En juin 995, Gerbert d’Aurillac tente de se justifier en publiant les actes du synode de Saint-Basle, puis il rédige une lettre à l’évêque de Strasbourg, Wilderod, dans laquelle il défend sa position. Le concile de Reims qui commence le 1er juillet ne résout rien puisque le légat du pape conserve ses préventions.
Le duc de Bavière Henri le Querelleur meurt le 28 août 995. Son fils Henri, dit « le saint », lui succède à la tête du duché. Il conduira de nombreuses batailles qui le mèneront jusqu’à la couronne impériale.
Le 28 septembre 995, le duc de Bohême Boleslav II, inquiet du rapprochement entre les Slavnik et les Polonais, attaque le château de Libice, fief de la famille rivale, et en massacre tous les habitants. Le duc Sobeslav, qui était absent, se réfugie en Pologne avec son armée. Toute la Bohême passe sous le contrôle de Boleslav.
En 995, Olaf Trygvasson devient roi de Norvège après avoir séjourné à Novgorod, puis en Angleterre. Comme l’évêque de Winchester l’a converti au christianisme, il tente d’introduire cette religion en Norvège afin d’unifier le pays. Il obtient un à un le ralliement forcé des « Thing ».
En 995, Olaf Skötkonung devient roi de Suède. Il est le fils du roi Erik Segersall qui a été baptisé au Danemark, mais est retourné au paganisme à son retour en Suède.
A suivre...
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