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Le 28 juillet 990, après s’être emparé de Nantes, Conan le Tort, fils du comte de Rennes Juhel Bérenger, prend le titre de duc de Bretagne dans une charte en faveur de l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
En juillet 990, le concile de Senlis confirme l’excommunication lancée par Arnoul, archevêque de Reims, contre ceux qui se sont emparés de cette ville. Pourtant, l’ironie du sort veut que ce soit Arnoul, lui-même, qui ait favorisé la prise de Reims par son oncle, Charles de Basse-Lotharingie.
En septembre 990, Hugues Capet et son fils Robert ravagent le Raincien et le Laonnais. Devant ces destructions, Charles de Basse-Lotharingie et Arnoul de Reims sortent de Laon, mais le roi se replie sans combattre.
A l’automne 990, Hugues Capet offre le comté de Dreux à Eudes 1er de Blois en échange de son aide, mais le comte refuse. Le roi reste très isolé face aux Grands du royaume.
En 990, Guillaume fierabras, duc d’Aquitaine, abdique et se retire à l’abbaye Saint-Cyprien de Poitiers, puis à l’abbaye de Saint-Maixent. Son fils lui succède sous le nom de Guillaume V. Il gouverne une Aquitaine florissante, conserve son influence dans l’élection des évêques, et peut s’appuyer sur la fidélité de ses vassaux.
En 990 a lieu à Saint-Paulien (Auvergne) le concile du Puy pour la « paix de Dieu », dont la préoccupation première est de protéger les intérêts ecclésiastiques contre les intérêts des seigneuries laïques. Pourtant, la notion de « protection des pauvres » commence à se faire jour. Lors de ce concile, l’on décide que les clercs doivent être protégés parce qu’ils n’ont pas le droit de porter d’armes.
A suivre...
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