Découvert à Colombier en 1876, le dolmen de Plantées de Rives appartenait à un ensemble mégalithique comportant un tumulus, un alignement, des foyers et d’autres sépultures. Le dolmen fut déplacé plusieurs fois avant d’être remonté dans le parc du Laténium à Hauterive. Datant du IIIe millénaire av. JC, le monument fut utilisé jusqu’à l’âge du bronze. Les fouilles ont trouvé une vingtaine de personnes dans la chambre funéraire, ainsi que de nombreux artefacts.
Découvert en 1995, puis fouillé entre 1996 et 2000, l’ensemble mégalithique de Treytel-A-Sugiez à Bevaix, qui date du Ve millénaire av. JC, constituait en un alignement de huit menhirs, ainsi qu’un groupe de trois monolithes plantés à proximité. Ils ont été déplacés pour laisser place à une autoroute. Tous les menhirs étaient couchés, dont neuf rassemblés dans une fosse où des paysans les avaient enterrés au XVIe siècle parce qu’ils gênaient l’exploitation des terres. Parmi ces menhirs se trouvaient deux statues-menhirs.
Située sur les communes de Saint-Aubin-Sauges et de Gorgier, la forêt du Devens contient deux menhirs datant du Ve millénaire av. JC. Le Grand Menhir mesure 3 m de haut pour 1,4 m de large. A son pied, une dalle de granit rouge était recouverte de charbon de bois, ce qui indique l’existence d’un foyer. A trois cent mètre se dresse le Menhir Tronqué qui était plus grand que le précédent. Au XIXe siècle, des granitiers transalpins ont débité sa partie supérieure.
A l’extérieur de la forêt, le menhir du Pré de Devens forme un triangle avec le Grand Menhir et le Menhir Tronqué. En 1845, des paysans voulurent enterrer le monument qui les gênait pour l’exploitation du champ. Mais lors du creusement de la fosse, l’on retrouva des morceaux de céramique, des fragments de tuiles, ainsi qu’un squelette entier. Le gouvernement de la Principauté de Neuchâtel ordonna alors que l’on redresse le menhir à son emplacement d’origine.
Situé sur la commune de Bevaix, le menhir de Vauroux mesure près de 4 m, dont 3 m se dressant au-dessus du sol. Il présente une forme ogivale très régulière. Dans les années 1860, les paysans du cru, qui considéraient ces vestiges comme des obstacles, tentèrent de le déraciner, mais il était trop grand et trop lourd.
A suivre...
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