Charles de Basse-Lorraine, le dernier Carolingien, n’accepte pas l’élection de Hugues Capet sur le trône des Francs. En mai 988, il s’empare de Laon, la capitale des rois carolingiens, et en profite pour faire emprisonner la reine Emma et l’évêque Adalbéron de Laon. Il fait renforcer les fortifications et venir des vivres du Vermandois où Herbert III le soutient.
En juin 988, Hugues Capet réunit un synode d’évêques pour excommunier Charles de Basse-Lotharingie, puis il emmène son armée faire le siège de Laon avec l’aide de son fils Robert.
Constatant que la situation est bloquée entre Hugues Capet et Charles de Basse-Lotharingie, l’impératrice Theophano propose sa médiation. Une conférence entre Theophano et la reine Adélaïde est fixée au 22 août 988 à Stenay.
Durant l’été 988, une flotte russe est envoyée à Constantinople pour soutenir l’empereur Basile II contre la révolte de Bardas Phocas. Celui-ci est battu près de Chrysopolis.
En été 988, les négociations échouent entre Hugues Capet et Charles de Basse-Lotharingie. La proposition faite au révolté prévoyait la libération des prisonniers et la remise d’otages en échange de l’abandon de Laon, mais Charles ne veut pas se contenter de Laon. Il veut obtenir la royauté de ses ancêtres et pour cela, il tente de se rapprocher de l’évêque Adalbéron de Reims, partisan de l’empereur.
En août 988, Charles de Basse-Lotharingie assiégé dans Laon réalise une sortie victorieuse avec ses troupes. L’armée royale s’enfuit en désordre, si bien que Hugues Capet doit lever le siège.
A suivre...
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