Reconstitution :
Le dolmen d’Huerta Montero est situé à Almendralejo. Il s’agit d’une sépulture collective datant de 2600 av. JC. Elle se trouve non loin de l’emplacement d’un village fortifié de la même période. A la différence de nombreuses tombes de cette époque, celle-ci a été creusée dans le sol. Seul le sommet de la voûte était visible à l’extérieur. Lorsque celle-ci s’est effondrée, elle a scellé le contenu de la chambre qui est resté intact.
Le couloir :
On accède au dolmen par une rampe en escalier creusée dans le sol, longue de 5 m. Elle atteint l’entrée marquée par deux orthostates de chaque côté. L’on y a retrouvé la dalle intacte qui scellait la tombe. Le couloir formé d’orthostates qui soutenaient des dalles de couverture fait 4 m de long. Il est coupé en trois sections séparées par des dalles.
La chambre :
La chambre ronde était recouverte d’un dôme en pierres qui formait une voûte. Les restes de 75 individus, dont 42 adultes et 33 enfants, accompagnés d’un riche trousseau, forment la première période d’inhumation. Le monument demeure fermé durant 500 ans, puis il est réutilisé pendant à nouveau 500 ans. 34 personnes, dont 23 adultes et 11 enfants, constituent l’ensemble de cette seconde période. Les objets funéraires sont plus rares.
Situé sur la commune d’Alcantara, le dolmen Juan Ron I est du type sépulture à couloir. La chambre funéraire conserve six des sept orthostates qui la composaient à l’origine. Parmi les onze pierres du corridor, quelques-unes portent des décorations et des gravures. Le monument a été pillé, mais on a découvert des artefacts indiquant que la tombe avait été utilisée sur une longue période.
Situé sur la commune de Barcarrota, le dolmen de la Lapita est du type sépulture à couloir. Il a conservé quatre des sept orthostates formant la chambre funéraire, ainsi que sa dalle de couverture. Autour du monument, l’on peut distinguer les vestiges du tumulus qui le recouvrait.
A suivre...
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