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La coupole :
La coupole du Panthéon s’inscrit dans une sphère parfaite de 43,30 m de diamètre sur 43,30 m de hauteur. Elle est formée de 140 caissons en stuc disposés sur cinq rangées de taille décroissante qui laissent une ouverture au sommet. Cette technique permet d’alléger le poids total de la coupole. Les caissons sont légèrement décentrés vers le haut afin de créer un effet de perspective rayonnante.
L’oculus au sommet du Panthéon, renforcé par un cerclage de bronze, est l’unique source de lumière directe de la cella. Il projette un cercle de lumière qui défile lentement sur les caissons. Selon Marguerite Yourcenar : « Ce temple ouvert et secret était conçu comme un cadran solaire. Les heures tournaient en rond sur ces caissons soigneusement polis par les artisans grecs ».
Le mur extérieur :
Pour faire face aux contraintes statiques que posent les structures du Panthéon, les bâtisseurs romains ont utilisé plusieurs solutions complémentaires. D’abord, le mur extérieur de la cella dépasse de 8,40 m la base de la coupole, ce qui lui sert de contrefort.
Les anneaux :
Parmi les solutions mises en œuvre pour que le Panthéon supporte les contraintes dues à sa structure, l’on trouve également sept anneaux de béton disposés en escalier à la base extérieure de la coupole, afin de rediriger les poussées latérales centrifuges grâce à une poussée verticale.
Les arcs :
Afin de diriger les poussées sur les piliers de la rotonde, de grands arcs de décharge ont été inclus dans l’épaisseur de la coupole du Panthéon. Ici, une reconstitution de la construction de la coupole par Eugène Viollet-le-Duc.
Enfin, pour renforcer le mur cylindrique de la cella, des arcs de décharge en briques ont été inclus dans le mur de la rotonde. Ils étaient visibles de l’extérieur, comme le montre cette gravure de Piranèse.
A suivre...
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