En 974, le prince de Salerne Gisolf 1er, qui avait été renversé par son oncle Landolf de Conza et emprisonné à Amalfi, est libéré par Pandulf Tête de Fer et rétabli sur son trône. Mais comme Gisolf est sans enfant, le prince de Capoue désigne son second fils comme successeur.
A la suite de l’insurrection à Rome, le pape Benoît VI fut emprisonné au château Saint-Ange. En octobre 974, il fut étranglé sur l’ordre de l’usurpateur Boniface VII. Mais face à l’arrivée du comte Sicco, envoyé d’Othon II, l’antipape s’enfuit à Constantinople en emportant le trésor du Vatican.
Le 9 décembre 974, L’évêque de Sutri, issu de la famille des ducs de Tusculum, est élu pape sous le nom de Benoît VII, grâce à la protection du comte Sicco. Il se hâta d’excommunier l’antipape Boniface VII, puis avec l’aide d’Othon II, il calma l’agitation des seigneurs en Italie.
Au printemps 975, l’empereur byzantin Jean 1er Tzimiskès entame la reconquête de la Syrie. Le gouverneur de Damas signe un traité avec lui plutôt que de subir un siège. Il se reconnaît vassal de l’empire, paye un tribut et accepte de recevoir une garnison.
Après sa facile victoire en Syrie au printemps 975, Jean 1er Tzimiskès pénètre en Palestine où il effectue un parcours d’intimidation. Les villes de Ramla, Jérusalem, Acre et Génésareth préfèrent se soumettre que d’entamer un combat perdu d’avance.
A suivre...
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