Le 12 octobre 974, l’empereur byzantin Jean 1er Tzimiskès se lance dans la reconquête de l’Asie Mineure et s’empare de Nisibe. L’émir hamdanide de Mossoul signe un traité par lequel il se reconnaît vassal de l’empire byzantin.
En janvier 974, l’empereur Othon II marche contre Lambert 1er de Louvain et Régnier IV de Mons qui ont envahi le comté de Hainaut. Il reprend la forteresse de Boussoit dans laquelle ses adversaires se sont enfermés. Il expulse les deux seigneurs félons qui se réfugient en Francie Occidentale.
En mars 974, le patriarche de Constantinople, Basile Skamandrènos, est accusé de complot contre l’empereur Jean 1er Tzimiskès. Comme il refuse de comparaître devant le tribunal impérial, il est déposé et remplacé par Antoine III Studite.
Dès la mort d’Othon 1er en 973, le duc Henri II de Bavière, qui était allié à Mieszko 1er de Pologne, se révolte contre Othon II. Alors, l’empereur l’invite à venir passer les fêtes de Pâques auprès de lui à Ingelheim. Pourtant, le 12 avril 974, quand le duc arrive à destination, il est aussitôt fait prisonnier et enfermé dans la forteresse d’Ingelheim.
Issu de la puissante famille romaine des Théophylactes, à laquelle appartenait également Marozie, le patrice Crescentius l’Ancien profita de la mort d’Othon 1er pour prendre le pouvoir à Rome en 974. Il démit le pape Benoît VI choisi par l’empereur germanique, pour mettre à sa place le diacre Francon qui prit le nom de Boniface VII.
A suivre...
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