Les Mayas (suite)
En 2 000 av. JC commence l’essor de la civilisation olmèque, dont de nombreux aspects de la civilisation maya sont issus. L’on connaît assez mal cette période reculée, dont on n’a retrouvé que quelques villages d’agriculteurs datés de 1 200 av. JC.

Aux alentours de 300 av. JC, les sites mayas se multiplient, tout en connaissant une activité architecturale intense, ce qui signifie que la population s’est fortement accrue. Les cités d’El Mirador, Nakbe, Komchén, Cerros et Tikal se développent à cette époque de manière autonome, mais en conservant une unité culturelle.

Entre l’an 150 et l’an 250 de notre ère, des tensions apparaissent entre les cités mayas. Se heurtent-elles parce qu’elles ont besoin de s’agrandir ou doivent-elles faire face à des invasions ? On ne l’a pas encore déterminé, mais cela mène à la disparition de certains sites comme Cerros, El Mirador et Komchén, alors que d’autres, comme Tikal, s’imposent.

A partir de l’an 250, les nombreuses cité-états des Basses-Terres sont en rivalité permanente. Chacune avait à sa tête un souverain appelé : « K’uhul ajaw » (« divin seigneur » en maya). C’était une monarchie de type héréditaire qui faisait le lien entre le royaume et le monde des dieux. Chaque cité possédait un glyphe-emblème qui la représentait. Ici, le glyphe-emblème de Tikal.

Dans les Basses-Terres du sud, la période qui s’étend entre 250 et 600 est marquée par la rivalité entre deux « superpuissances » : Calakmul (Ox Te T’uun) et Tikal. Chacune d’elles est à la tête d’une confédération aux liens très lâches, où les renversements d’alliance sont fréquents.

A suivre...
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