Les Mayas (suite)
Le jeu de balle est un élément important de la culture maya. Le terrain en forme de I majuscule est bordé par des murs inclinés sur la longueur, tandis que les spectateurs s’installaient sur les deux barres du I. Le terrain représente l’univers et la balle, le soleil. La balle devait passer dans des anneaux de pierre fixés en haut des murs inclinés.

La pelote maya se jouait à deux équipes de deux à douze joueurs qui devaient se renvoyer la balle à travers les anneaux de pierre sans jamais utiliser les mains. Pour cela, ils se servaient de leurs coudes, genoux ou hanches. La balle de latex plein faisait quinze à vingt cm de diamètre. Son poids et sa dureté devaient causer des hématomes aux joueurs.

L’art maya est considéré comme l’un des plus beaux et des plus fins de l’Amérique précolombienne. Malheureusement, ces décorations ont été souvent dégradées par le climat, quand elles n’ont pas été volées par des pilleurs de tombe et des trafiquants.

La chance a souri aux archéologues quand ils ont découvert cette fresque encore en bon état à Bonampak. Elle constitue un bon exemple de l’art maya à son apogée. Le déchiffrement de l’écriture maya nous a appris que les artistes mayas étaient les seuls à signer leurs œuvres de leurs noms.

L’écriture maya est composée de glyphes qui représentent soit un symbole, soit une syllabe, mais les deux types étaient mélangés dans un même texte. Un même glyphe pouvait exister sous forme carrée, en bandeau horizontal ou vertical. C’est ce qui a rendu cette écriture si difficile à déchiffrer pour les archéologues.

A suivre...
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