Au VIIe siècle, saint Leri débarque à Saint-Malo. Il devient disciple de Saint Méen en son monastère d'Ille-et-Vilaine. Puis, il traverse l'Armorique jusqu'à Josselin. On raconte qu'il aurait navigué sur la rivière Oust en se servant de son manteau comme barque, et ce jusqu'à Montertelot où il aurait fondé un monastère. En 632, le roi Judicaël lui aurait donné quelques terres pour installer son ermitage. Ses vertus attirèrent de plus en plus de disciples. Des cellules se construisirent pour aboutir à la construction d'un monastère, aujourd'hui détruit, dans la commune actuelle de Saint-Léry, près de Mauron.
L'église qui lui est dédiée dans sa commune éponyme renferme son tombeau. Daté du XVIe siècle et fait de granit, le gisant représente le saint en abbé, ses pieds reposant sur un lévrier. On raconte en effet que l'animal suivait le cercueil de son maître lors de son enterrement et qu'un boulanger lui aurait jeté des pierres. Saint Leri rétorqua par une malédiction post-mortem et condamna le village à ne plus jamais avoir de boulanger.
On raconte que saint Leri avait pour habitude de se déplacer avec son cercueil à l'aide d'un chariot tiré par des bœufs. Le saint aimait en effet méditer sur la vie humaine et sa dimension éphémère. C'est pourquoi, à la Vallée des Saints, le sculpteur Goulven Jaouen a représenté sur la sculpture de saint Léri son sarcophage, et sur le soubassement, a gravé les têtes d'un bœuf et d'un chien.
A Montertelot, saint Leri est invoqué pour guérir les enfants.
A suivre...
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