A partir d'aujourd'hui, pour que mes articles correspondent à mon actualité, je vous emmène à la découverte du peuple étrusque et de son histoire, dans laquelle vous trouverez bon nombres d'anecdotes que j'ai déjà relatées dans mon dernier roman, "La Statuette Étrusque".
Au début du 1er millénaire av. JC, sur le territoire italien qui deviendra l’Étrurie, apparut une civilisation préhistorique nommée « culture de Villanova », du nom de son site archéologique emblématique. Elle se caractérisait par le recours à l’incinération pour les défunts que l’on plaçait ensuite dans des urnes biconiques.
Durant l’âge du bronze se développa une civilisation dans la plaine du Pô (Italie du Nord) qui construisait des villages palafittes (sur pilotis) sur des terrains marécageux. Ancêtres probables des Étrusques, ces populations, qui maîtrisaient la technique du drainage, ont pu leur transmettre ces connaissances qui ont abouti à l’invention des égouts.
Aux communautés agraires de l’âge du fer établies dans le nord de l’Italie ont succédé de nouveaux groupes sociaux dominés par un roi et divisés en classes patriciennes et plébéiennes. Pendant que les aristocrates combattaient pour protéger le royaume, les autre travaillaient pour produire les richesses.
A partir du VIIIe siècle av. JC, les Étrusques, qui possèdent une puissante marine, sont en étroit contact avec les Grecs et les Phéniciens. C’est ainsi que leurs artisans fabriquent des imitations des objets importés depuis le bassin oriental de la Méditerranée.
Vers 700 av. JC, les Étrusques empruntèrent le système d’écriture des Grecs installés dans le sud de la péninsule italique, puis ils adaptèrent cet alphabet à leur langue. Parmi les plus anciennes inscriptions en étrusque figure la tablette de Marsiliana retrouvée dans une tombe aristocratique, ce qui indique qu’à cette époque l’écriture est réservée à l’élite.
A suivre...
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