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Parmi le panel des traitements disponibles, les Étrusques utilisaient beaucoup le thermalisme dont ils avaient découvert les effets bénéfiques. Ils connaissaient parfaitement les propriétés thérapeutiques des différentes sources, si bien que chaque établissement thermal était un sanctuaire spécialisé dans le traitement de maladies spécifiques. Seuls les prêtres possédaient les compétences religieuses et médicales pour soigner.
La médecine étrusque était principalement de type théurgique, ce qui signifie qu’à côté des soins physiques, l’on faisait appel aux dieux, seuls capables de repousser les maladies. Chaque divinité du panthéon était attachée à un aspect du corps humain. Par exemple, Tinia (dieu suprême) était invoqué pour la tête et l’ouïe.
L’art étrusque étant proche de la réalité, les artistes ne craignaient pas de représenter les difformités présentes dans la population. C’est ainsi que l’on a retrouvé des illustrations de déformations du dos, ou d’achondroplasie (un genre de nanisme) comme ici, le jeune homme qui tient l’oiseau.
En Étrurie, comme chez d’autres peuples de l’Antiquité, l’obésité était un signe d’opulence et même de bonne santé. Bien des notables se faisaient représenter avec leur ventre rond et leurs bourrelets afin d’afficher leur richesse. Cette conception s’oppose aux conceptions romaines qui voulaient que leurs patriciens restent minces et alertes pour être efficaces à la guerre.
Parmi les nombreux instruments de musique qu’utilisaient les Étrusques, l’aulos est le plus représentatif. Il s’agit d’une double flûte en bois assez proche du hautbois. Il existait à Rome un collège de joueurs de flûte étrusques, les subulones, dont le rôle était important dans les sacrifices. Tite-Live rapporte qu'un jour, mécontents de voir un de leurs privilèges supprimé, ils quittèrent la ville. Pour faire revenir ces musiciens dont on ne pouvait se passer, il fallut recourir à la ruse et leur restituer leur privilège.
Les Étrusques étaient tellement versés dans la musique, qu’ils devaient bien en arriver à inventer de nouveaux instruments. Mettant leur habileté à travailler le métal au service de leur passion, ils créèrent le buccin qui, en dehors des loisirs, servait à coordonner les mouvements tactiques des navires. Comme toujours, les Romains reprirent l’idée à leur compte.
Symbole du pouvoir dans la Rome antique, le siège curule, sur lequel seules les élites pouvaient s’asseoir, est originaire d’Étrurie. Il serait arrivé à Rome avec le premier roi étrusque, Tarquin l’Ancien, en compagnie de la toge prétexte, le sceptre en or surmonté d’un aigle, et de la plupart des insignes de la royauté que la république a adaptés.
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