Après Abou Simbel, nous sommes allés visiter la carrière de granit d'Assouan, dans laquelle se trouve encore un obélisque à demi taillé.
Vue générale :
Le processus de taille était bien engagé, puisque l'on peut contempler la forme complète du monument.
Le pyramidion :
Si cet obélisque n'a jamais été terminé, c'est parce durant le processus de taille, il s'est fissuré, donc il est devenu inutilisable. L'on distingue des traces à la base du pyramidion.
Les gouttières :
Cet obélisque aurait dû être le plus grand jamais taillé. L'on peut admirer ici la précision de la découpe, ainsi que la profondeur des gouttières qui délimitent ce monument. Imaginez la difficulté du travail que cela représentait.
Après cette incursion dans le grand sud, nous sommes retournés à Louxor, où nous avons visité le grand temple de Karnak.
Ce temple, qui était très modeste au début du Nouvel Empire, n'a cessé d'être agrandi et embelli par les différents rois qui se sont succédé jusqu'à la Basse Époque. Nous y avons pénétré par la façade donnant sur le Nil.
La salle hypostyle :
C'est avec un véritable émerveillement que nous avons pu admirer de nos propres yeux la célèbre salle hypostyle de ce temple. Lorsque l'on assure qu'il s'agit d'une forêt de colonnes, ce n'est pas une exagération.
Les fenêtres :
Nous nous sommes promenés au milieu de ces rangées de colonnes qui sont alignées dans tous les sens, même en diagonale. Où que l'on se tourne, ce ne sont que d'énormes fûts montant à une hauteur vertigineuse. Sur les bords de cette forêt minérale, des fenêtres construites sur les chapiteaux éclairaient parcimonieusement cet endroit.
Les gravures :
Dans la salle hypostyle, toutes les colonnes sont décorées de gravures qui étaient en couleur à l'origine. Les murs qui la bordent offrent de superbes bas-reliefs encore bien conservés.
Ici, Ramsès II devant un immense sycomore, symbolisant l'arbre de vie. le roi est protégé par le dieu de la connaissance, Thot à tête d'ibis, tandis qu'il tend une offrande à Amon qui l'accepte.
A suivre...
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