Châteaux de Dordogne (suite)
Forteresse médiévale, le château de Marouatte à Grand-Brassac fut érigé à partir du XIIIe siècle. Il fut aménagé en résidence plus confortable à la Renaissance. Son propriétaire de la fin du XVIe siècle, baron de Jarnac, était connu pour sa paillardise, au point qu’un dicton affirmait : « A Marouatte, le diable fait sabbat ». Détruit à la Révolution, le château servit ensuite de carrière de pierres avant d’être restauré au XIXe siècle.
Simple ferme fortifiée de la fin du XVe siècle, le château de La Martinie à Segonzac fut agrandi et remanié à mesure que ses propriétaires s’enrichissaient. Il fut inclus dans un trapèze fermé de murs sur lesquels courait une galerie qui permettait d’en faire le tour. La partie sud fut détruite au XIXe siècle et la partie nord un peu avant 1940.
Forteresse du XIIIe siècle, le château de Marzac à Tursac tomba aux mains des Anglais durant la guerre de Cent Ans. Presque entièrement détruit, il fut reconstruit au XVe siècle sur un plan de château-fort, puis aménagé en résidence Renaissance au XVIe siècle. Par la suite, on lui adjoignit un bâtiment en forme de cloître.
Désireux de profiter d’une résidence plus confortable, les seigneurs de Caumont, propriétaires du château de Castelnaud, font construire un palais Renaissance aux Milandes en 1489. La chapelle est transformée en temple protestant quand leurs descendants adoptent la religion réformée. Au XIXe siècle, le château sera restauré selon les prescriptions de Viollet-le-Duc. En 1938, il deviendra la propriété de Joséphine Baker.
Construit au XVIe siècle à la place d’une ancienne maison-forte, le château de Monbazillac eut la chance d’échapper aux destructions durant les Guerres de Religion, bien qu’il ait servi de temple protestant. Il fut également épargné pendant la Révolution. C’est pourquoi il nous est parvenu presque intact.
A suivre...
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