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La fête de la Liberté :

Le 17 novembre 1793, après la démission de l’évêque constitutionnel de Paris, la Commune s’empare de la cathédrale qu’elle rebaptise « temple de la Raison ». Une fête civique y a lieu avec une actrice personnifiant la Liberté. Des citoyens chantent et dansent devant la Convention.

 

Les guerres de Vendée

La bataille de Dol :

Alors que découragés par leur échec devant Granville, les Vendéens reprennent la route de chez eux, ils se retrouvent face à l’armée républicaine réorganisée et commandée par le général Rossignol, successeur de l’incompétent Léchelle. Dès le 20 novembre 1793 a lieu une succession de batailles dans les environs de Dol-de-Bretagne, que les Royalistes pourtant épuisés parviennent à remporter.

 

Le siège d'Angers :

Sur la route du retour, les Vendéens réoccupent Fougères, puis Laval. Le 3 décembre 1793, ils arrivent devant Angers, mais ils ne parviennent pas à vaincre ses 4 000 défenseurs. L’arrivée de renforts le lendemain provoquent leur panique, si bien qu’ils s’enfuient sans avoir pu entrer dans la ville.

 

La bataille du Mans :

Le 10 décembre 1793, les Vendéens parviennent à s’emparer du Mans, mais les troupes épuisées et malades refusent de reprendre la route. Le 13 décembre, l’armée républicaine s’emparent de la ville sans grande difficulté et massacrent les femmes, les enfants et les blessés. Les survivants qui réussissent à s’enfuir traversent Laval une nouvelle fois sous les insultes des citoyens excédés.

 

Les campagnes vendéennes :

Pendant que la Grande Armée Royaliste combat au nord de la Loire, les chefs de l’armée du Marais continuent à se battre au sud. Face aux troupes républicaines du général Haxo, ils connaissent une alternance de revers et de victoires grâce au soutien des habitants.

 

Les noyades de Nantes :

A partir de décembre 1793, Nantes voit arriver un afflux massif de prisonniers capturés par l’armée républicaine. Ce sont des soldats adverses, mais aussi des femmes, des enfants, des vieillards, sans compter les prêtres réfractaires. Une épidémie de typhus se déclare dans les prisons surpeuplées, si bien que le tribunal révolutionnaire décide de les tuer pour éviter la contagion. Environ 5 000 périront noyés dans la Loire, tandis qu’environ 4 000 sont fusillés.

A suivre...

Vos commentaires sont les bienvenus :)

Tag(s) : #A l'ombre de l'échafaud, #Révolution française
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