Gavrinis

Vue générale :

Dans le golfe du Morbihan, sur l’île de Gavrinis, se trouve l’un des plus beaux monuments mégalithiques de France. Il s’agit d’un cairn datant de 3500 av. JC qui fut condamné pour une raison que l’on ignore en 3000 av. JC.

Le parvis :

A l’origine, le cairn possédait une construction en bois accolée à la façade, qui fut brûlée avant que le monument tout entier soit recouvert d’une chape de sable pour en faire un monticule anonyme. L’on a retrouvé sur le parvis trois haches polies et deux amas de tessons.

L'entrée :

En 1829, le maire de Crach entreprend de défricher les terres de l’île de Gavrinis qu’il vient d’acquérir afin d’y installer des fermes. Il détruit les restes d’un monastère érigé là, puis en 1832, il découvre au fond d’un trou une anfractuosité conduisant à la chambre du dolmen.

Le couloir :

Lors des premières fouilles du cairn en 1835, l’inspecteur des monuments historiques, Prosper Mérimée, vient contempler la découverte. Voici ce qu’il écrit à ce sujet : « Ce qui distingue le monument de Gavrinis de tous les dolmens que j'ai vus, c'est que presque toutes les pierres composant ses parois sont sculptées et couvertes de dessins bizarres. Ce sont des courbes, des lignes droites, brisées, tracées et combinées de cent manières différentes... Parmi une multitude de traits... on en distingue un petit nombre que leur régularité et leur disposition singulière pourraient faire ressembler à des caractères d'écriture... Il y a encore des chevrons, des zigzags et bien d'autres traits impossibles à décrire. »

Les courbes :

Toutes les pierres formant le couloir d’accès à la chambre funéraire sont gravées sur leurs deux faces, ce qui suggère qu’elles ont été récupérées sur un autre monument. La dalle de couverture gravée sur sa face cachée provient probablement de Locmariaquer puisque ses motifs correspondent à la Table des Marchand.

Les haches :

Alors que la plupart des dalles sont ornées de courbes évoquant parfois des serpents, celle-ci présente un ensemble de haches. Peut-être un présent pour le défunt. Selon les archéologues, ce monument d’une taille exceptionnelle a demandé trois ans de construction pour une centaine de personnes.

A suivre...

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