L'année 1793 (suite)

Les guerres de Vendée

2ème bataille de Fontenay :

Après avoir été défaite le 16 mai 1793, l’armée vendéenne se rassembla à Châtillon-sur-Sèvre où elle fut rejointe par les troupes du général Bonchamps. Le 25 mai, elle se déploya autour de Fontenay-le-Comte dont elle parvint à s’emparer après seulement une heure de combats. Les 3250 prisonniers républicains s’engagèrent à ne plus porter les armes contre les Chouans, si bien qu’ils furent libérés après avoir été tondus.

Bataille de Montreuil-Bellay :

Début juin 1793, les Vendéens lancent une offensive contre Saumur. Le 8 juin, le général républicain François de Salomon, qui remontait de Thouars avec ses troupes, tenta une percée contre Montreuil-Bellay occupé par les Chouans à la faveur de l’obscurité. Les troupes d’élites vendéennes commandées par Fleuriot mirent en fuite les Républicains.

Bataille de Saumur :

Le 9 juin 1793, l’armée vendéenne se présente devant Saumur. Elle se divise en trois colonnes qui attaquent simultanément la ville. Très vite la panique se répand parmi les rangs des Républicains, au point que certains s’enfuient sans combattre. Les Chouans, qui ont pris le nom d’Armée Catholique et Royale, s’emparent de la ville où ils récupèrent un énorme butin en canons, fusils et munitions.

Cathelineau :

Originaire d’Anjou, Jacques Cathelineau est issu de la classe des artisans. D’abord assez indifférent, il se montre de plus en plus hostile à la Révolution à mesure qu’elle prend des mesures antireligieuses. Dès le début de l’insurrection, il prend la tête d’une petite troupe, puis se joint à l’armée vendéenne. Après la prise de Saumur, il est proclamé généralissime de l’Armée Catholique et Royale. Blessé lors de l’attaque de Nantes, il meurt le 14 juillet 1793.

Bataille de Nantes :

Le 29 juin 1793, les troupes vendéennes ont prévu d’attaquer simultanément les côtés sud et nord de Nantes, mais le général Cathelineau est retardé par une échauffourée à Nort-sur-Erdre. Lorsqu’il parvient à Nantes, les troupes républicaines lui opposent une forte résistance, si bien qu’il doit s’avancer loin dans la ville sans parvenir à les dominer. Arrivé sur la place Viarme, il est sévèrement blessé, ce qui marque le début du retrait de l’Armée Catholique et Royale.

A suivre...

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