Château de Villandraut (fin)

Aujourd'hui, nous terminons notre visite du château de Villandraut.

Intérieur du logis ouest :

Au premier étage du logis ouest se situait une grande salle de réception, où le pape rendait également la justice lorsqu'il résidait au château.

Cheminée :

Le pape Clément V aimant le confort, le château était équipé de vingt-et-une cheminées qui tiédissaient l'atmosphère durant l'hiver.

Latrine :

De la même manière, Clément V ne voulait sans doute pas parcourir de longues distances dans le château pour atteindre une latrine, aussi le monument en compte-il dix-neuf réparties un peu partout dans les logis et les tours.

Douves :

Ce monument étant avant tout un château-fort, il possédait de vastes douves protectrices  profondes de 6,50 m et larges de 15 m. Mais ce qui est tout à fait inhabituel pour un bâtiment de ce type, les douves étaient pavées sur l'ensemble de leur surface.

Façade arrière :

Durant les guerres de religion, le château est pillé à deux reprises, avant que les Ligueurs s'y réfugient. Il est pilonné par l'armée jusqu'à ce que les assiégés se rendent, puis le parlement de Bordeaux ordonne la destruction du château, mais le roi de France annule cette décision.

En 1600, il est racheté, puis restauré dans le goût Renaissance, mais il est revendu au XVIIIe siècle au marquis de Pons qui fait ôter toutes les boiseries, puis le laisse à l'abandon.

Il continue à se dégrader malgré son classement aux Monuments Historiques en 1886. En 2007, il est racheté par un promoteur bordelais qui le confie à une association de bénévoles, l'Adichats. Ceux-ci ont entrepris de le restaurer, tout en mettant en place des animations afin d'attirer les visiteurs.

A suivre...

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