L'accouchement de la Constitution :
L'Assemblée Constituante entreprend une vaste œuvre de réforme en appliquant les idées des philosophes et économistes du XVIIIe siècle. Les années de la Révolution Française sont caractérisées par un bouillonnement des idées et des débats dans la France entière. La presse ne sera pleinement libre qu'entre 1789 et 1792.
Les chevaliers du poignard :
Les partisans de la monarchie, furieux de la contrainte dans laquelle vivaient Louis XVI et sa famille, conçurent le projet de l’en délivrer en les enlevant pour les conduire à Rouen par le fleuve. Ils entassèrent toutes sortes d’armes dans les armoires des Tuileries (pistolets, courtes épées, poignards). Le 28 février 1791, ils arrivèrent au palais pour mettre leur plan à exécution, mais le roi les désarma lui-même pour leur éviter d’être massacrés par la garde nationale.
La loi Le Chapelier :
Le 14 juin 1791, la loi Le Chapelier est promulguée. Elle interdit aux ouvriers de se regrouper dans des corporations selon l’ancienne coutume, au nom de l’intérêt supérieur de l’Etat. Jusqu’à son abolition à la fin du XIXe siècle, elle proscrit les grèves et la constitution des syndicats.
La fuite à Varennes :
Constatant qu’il était prisonnier de fait au palais des Tuileries, Louis XVI décida de fuir le 20 juin 1791 vers Montmédy (Meuse) où se trouvait le marquis de Bouillé, général en chef des troupes de l’Est, qui lui était resté fidèle. Mais reconnu par un maître de poste, il fut arrêté à Varennes avec sa famille.
Retour à Paris :
Après avoir été arrêtée à Varennes, la famille royale est ramenée à Paris le 25 juin 1791, sous la surveillance de La Fayette et de la Garde Nationale. Au passage de la berline royale, l’immense foule massée le long du parcours conserva un lourd silence réprobateur.
A suivre...
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